Remédiation

Remédiation

Comment concilier le rattapage d'élèves qui n'auraient pas réussi une unité avec ceux qui suivent l'unité ?

La remédiation immédiate, celle qui est inscrite au cœur de l'apprentissage est un constituant essentiel du projet

CPU. Elle peut se décliner de plusieurs manières :

Au sein de chaque unité dont la dimension temporelle a été pensée pour inclure des temps de différenciation : stages pour les élèves déjà prêts, entraînement en atelier, drills, remédiations théoriques ou techniques, mais

aussi évaluations à blanc pour préparer les élèves à l'épreuve de fin d'unité...

D'une unité à l'autre, dans un mouvement spiralaire, comme les compétences des premières unités doivent être acquises pour avancer, l'exercice d'une compétence non acquise au cours d'une unité ultérieure peut s'envisager et la validation peut alors encore s'effectuer.

Pour suivre cette évolution, chaque élève aura un dossier d'apprentissage qui précise le parcours à réaliser et les seuils franchis par les élèves. C'est un outil de gestion de la formation pour le jeune d'abord et pour sa famille, mais aussi pour l'équipe enseignante.

Comment sont organisés les remédiations ?

La CPU permet une grande souplesse au niveau des remédiations. La remédiation est à mettre en place dès que des difficultés sont décelées.

Si par exemple, dès le début de la formation, un élève est en échec en UAA et dans un ou plusieurs cours généraux, des remédiations individuelles sont automatiquement organisées. L'élève continue sa formation. Les remédiations doivent être organisées avant, pendant et après l'apprentissage.

Qu'en est-il de l'occupation de certains élèves pendant les remédiations ?

Il est bien dans l'esprit de la CPU de ne pas soumettre des élèves qui ont fait preuve de leurs acquis deux fois à la même épreuve. De la même manière, il ne convient pas de leur imposer une remédiation qui ne leur sera pas profitable. La CPU crée les conditions de la différenciation des apprentissages

Néanmoins, la différenciation des apprentissages ne doit pas amener une catégorie d'élèves qui apprennent à un bon rythme à se voir retirer un ou plusieurs jours d'école et donc de temps d'apprentissage. Il ne s'agit pas non plus de les " occuper ", mais de leur proposer des activités de dépassement au sein de l'école sous la supervision d'un enseignant de l'équipe pendant que les autres travaillent à la remédiation ou à la passation des épreuves. Parmi les solutions imaginées, citons quelques idées intéressantes : visiter une entreprise, travailler dans un centre de compétence, réaliser un stage d'observation chez un patron. Et pourquoi pas de proposer à certains jeunes (futurs enseignants de leur branche) de participer avec leur enseignant au tutorat de leur compagnon d'apprentissage ?