Formation Commune

Formation commune

Comment faire cohabiter les calendriers et les systèmes d'évaluation des cours généraux et ceux des cours de formation professionnelle ?

La coexistence des systèmes est inévitable.  Les référentiels des compétences et des savoirs communs ont été  réécrits et proposent une nouvelle organisation sur le modèle des découpages du qualifiant.

La planification des épreuves de la formation commune demande une réflexion des équipes pédagogiques . Ce qui nous semble important c'est de maintenir dans le cursus des apprenants des moments symboliques qui leur signalent conjointement l'évolution de leurs acquis tant en formation générale qu'en formation professionnelle.

La CPU propose donc pour éviter un grand écart entre formation générale et formation professionnelle de réintroduire dans les unités de la formation professionnelle les connaissances et compétences de la formation générale qui sont indispensables à l'exercice des aptitudes professionnelles.

Pour information, certaines équipes ont calqué le système CPU à la formation commune (plus d'examens en décembre, validation après chaque UAA,...).

Comment peut-on concilier un enseignement avec CPU avec les regroupements de classes dans les cours généraux notamment lorsque les classes sont peu nombreuses

La formation commune reste inchangée. Rien n'est retiré ni ajouté et la volonté est que les apprentissages réalisés dans ce cadre se concentrent sur le caractère commun des disciplines pour tous les élèves quelles que soient leurs options. Tous les regroupements restent possibles. Au-delà de la formation commune, il faut tenir compte du fait que les référentiels expérimentaux proposent des séquences en mathématiques et en sciences ou de réels référentiels pour les sciences et le français à l'intérieur de l'option pour appliquer des connaissances générales

dans le cadre du métier.

Il reviendra à chaque établissement de choisir son mode d'organisation en fonction des moyens dont elle dispose (NTPP) Le projet CPU a le souci de donner un maximum de souplesse aux établissements pour qu'ils adoptent les solutions organisationnelles les meilleures en rapport avec les ressources dont ils disposent : les options proposées, les nombres d'élèves , les équipes pédagogiques, les grilles-horaires... L'article 54 du décret Missions autorise les regroupements qui permettent de rencontrer des objectifs de différenciation.

Par exemple, certains directeurs nous relaient des bonnes pratiques :

  •  organiser le maximum d'heures de cours à la grille-horaire et y ménager des heures attribuées à des professeurs de cours généraux ou théoriques pour y mettre en œuvre certains apprentissages ponctuels, certains apprentissages différenciés, certaines remédiations.
  •  ou encore, confier les matières générales appliquées à des professeurs de cours techniques formés pour les donner.
  •  ou confier aux enseignants de la formation commune le soin de réaliser aussi l'application optionnelle des matières enseignées en leur ménageant des groupes homogènes. Par exemple, un cours de français en formation commune composé des seuls élèves d'esthétique pour pouvoir travailler les principes de la communication orale dans des situations professionnellement significatives.

En ce qui concerne les remédiations de la formation commune (pour rappel, les moyens complémentaires alloués à la remédiation sont utilisables pour la formation commune comme pour la formation optionnelle), il va de soi que si des élèves d'options différentes sont regroupés pour la formation commune, c'est l'ensemble du groupe classe qui peut bénéficier des remédiations !

Voir circulaire 6851 du 03/10/2018